Récepteurs CB2 : où se trouvent-ils et pourquoi ils sont importants

Récepteurs CB2 : où se trouvent-ils et pourquoi ils sont importants
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je Récepteurs CB2 ils constituent un élément crucial du système endocannabinoïde, responsable de la régulation de diverses fonctions corporelles. Ces récepteurs sont principalement localisés dans le système immunitaire et les tissus périphériques.

Leur découverte a révolutionné la compréhension de la biologie humaine. Découvert dans les années 1990, ont attiré l’attention de la recherche médicale et pharmaceutique. Ces récepteurs interagissent avec divers composés, notamment les cannabinoïdes tels que CBD (cannabidiol) et le THC (tétrahydrocannabinol).

Leur importance est immense. En fait, ils régulent des processus tels que l’inflammation et la réponse immunitaire. Par exemple, en cas d’inflammation, les récepteurs CB2 peuvent aider à réduire l’enflure et la douleur. Pensons à une blessure : CB2 aide le corps à réagir et à guérir plus rapidement.

Un autre aspect crucial est leur rôle dans la douleur. Les récepteurs CB2 peuvent réduire la perception de la douleur, notamment des douleurs neuropathiques. Cela signifie qu’ils peuvent devenir une cible pour de nouveaux analgésiques, offrant ainsi de l’espoir à ceux qui souffrent de maladies chroniques douloureuses.

La recherche sur les récepteurs CB2 ne s'arrête pas là. Des études récentes ont commencé à explorer leur potentiel dans le traitement de maladies telles que le cancer et les troubles neurodégénératifs. Les résultats sont encore préliminaires, mais prometteurs. Dans les prochaines lignes, nous explorerons certaines de ces études.

Les récepteurs CB2 sont un sujet brûlant dans le débat sur cannabis thérapeutique. Leur rôle dans l'interaction avec les cannabinoïdes soulève d'importantes questions sur le potentiel thérapeutique de cannabis et ses dérivés.

Histoire et découverte des récepteurs CB2

L'histoire des récepteurs CB2 commence avec la découverte de l'existence de récepteurs cannabinoïdes dans le cerveau, grâce à études in vitro menées dans les années 1980.

Au cours de ces années-là, les scientifiques étudiaient le cerveau et découvraient qu'il existait des récepteurs particuliers qui réagissaient à la présence de cannabinoïdes (substances chimiques présentes dans le cannabis). Ces récepteurs étaient nouveaux et personne ne savait exactement de quoi ils étaient constitués au niveau moléculaire.

En 1990, une étape importante est franchie : des chercheurs parviennent à identifier la séquence précise d'ADN du cerveau humain qui « indique » aux cellules comment construire l'un de ces récepteurs, alors appelé CB1. En pratique, ils ont trouvé le « plan » génétique pour créer le récepteur CB1.

Les scientifiques ont pu copier cette séquence d'ADN. C’était fondamental car cela nous a permis d’étudier le récepteur plus en profondeur, de comprendre comment il fonctionne et comment il interagit avec les cannabinoïdes. Cette découverte a servi de base à l’identification ultérieure du récepteur CB2, qui présente des caractéristiques différentes et se trouve principalement dans le système immunitaire.

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C'était en 1993 que l'existence d'un deuxième récepteur cannabinoïde dans le cerveau, appelé récepteur cannabinoïde de type 2 ou CB2. Cette découverte était cruciale pour mieux comprendre le système endocannabinoïde humain et ses fonctions. Les récepteurs CB2, contrairement aux récepteurs CB1 qui se trouvent principalement dans le cerveau, sont exprimés principalement dans le système immunitaire, les cellules hématopoïétiques et certaines parties du cerveau.

Les récepteurs CB2 ont été découverts par un groupe de scientifiques dirigé par Sean Munro en 1993. Ce sont des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR) appartenant à la famille des récepteurs cannabinoïdes. Les récepteurs CB2 interagissent avec les deux cannabinoïdes endogènes, tels que l'anandamide et le 2-arachidonoylglycérol (2-AG), ainsi que les cannabinoïdes exogènes, tels que le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD).

Emplacement et fonction des récepteurs CB2

je Récepteurs CB2 ils font partie de la famille des récepteurs cannabinoïdes et sont codés par le gène CNR2 chez l'homme. Ces récepteurs sont étroitement liés aux récepteurs CB1, mais diffèrent par leur emplacement et leur fonction principale. Alors que les récepteurs CB1 se trouvent principalement dans le cerveau, les récepteurs CB2 se trouvent principalement dans le système immunitaire, dans des organes tels que le ratele les amygdales et le Timoainsi que dans certaines cellules périphériques du système circulatoire.

La fonction des récepteurs CB2 est au cœur de divers processus physiologiques. Ils participent à la réponse immunitaire, à la régulation de l’inflammation et à la perception de la douleur. Ils participent à voies de signalisation cellulaire telles que la voie MAPK-ERKqui régule la migration cellulaire et d’autres processus cellulaires.

D'un point de vue mécanique, les récepteurs CB2 ils inhibent l'activité de l'adénylyl cyclase e peut se coupler à des sous-unités Gαs stimulantesapportant à l'augmentation de l'AMPc intracellulaire. Cette activité a des implications dans divers processus physiologiques.

Il y a eu un débat sur la présence de récepteurs CB2 dans le système nerveux central (SNC). Des recherches récentes ont montré l’expression des récepteurs CB2 dans les neurones, suggérant un rôle plus complexe et plus répandu dans l’organisme qu’on ne le pensait initialement.

CB2 et le système immunitaire

Le recherche récente soulignent que les récepteurs CB2 sont principalement concentrés dans les tissus immunitaires et sont exprimés dans diverses cellules immunitaires. L'élimination du CB2 dans les modèles animaux intensifie souvent la réponse inflammatoire, tandis que l'activation par les cannabinoïdes, à la fois dans les expériences in vitro (en laboratoire) et in vivo (dans des organismes vivants), tend à réduire l'activité des cellules inflammatoires, suggérant un rôle clé dans moduler l’inflammation. L’utilisation d’agonistes CB2 dans des modèles animaux de maladies inflammatoires peut ralentir la progression et réduire l’inflammation.

Malgré cela, des incertitudes demeurent. Par exemple, on ne sait pas clairement si les récepteurs CB2 sont présents dans les cellules cérébrales non immunitaires et quel peut être leur rôle dans le fonctionnement cérébral. De plus, l’effet précis des endocannabinoïdes sur les cellules immunitaires reste à définir. Bien que des études menées sur des animaux suggèrent que le blocage de l'hydrolyse des endocannabinoïdes réduit l'inflammation, il n'est pas encore certain si cet effet est exclusivement dû à l'activation du CB2 et si le même phénomène se produirait chez l'homme. Enfin, de nouveaux agonistes CB2 en cours de développement visant à traiter la douleur inflammatoire pourraient inciter à poursuivre les recherches afin de mieux comprendre leur rôle potentiel dans les maladies inflammatoires.

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CBD et douleur

Comme indiqué dans cette étude, les agonistes des récepteurs CB2 ont démontré une réduction significative de la réponse douloureuse dans des modèles animaux, mais présentent des effets analgésiques plus limités chez l'homme. Cela peut être dû aux limitations de dosage imposées par les effets psychoactifs. Des agonistes sélectifs CB2, ciblant les récepteurs périphériques, pourraient représenter une solution pour surmonter cet obstacle et permettre un dosage plus efficace. L'activation du CB2 inhibe la douleur aiguë, inflammatoire et neuropathique dans les modèles animaux et ne produit aucun effet sur le système nerveux central, ce qui montre son potentiel pour le traitement de la douleur aiguë et chronique sans effets psychoactifs.

Et une autre étude suggère que l'activation de CB2 produit des effets antinociceptifs et anti-inflammatoires sans effets cannabimimétiques. Au cours de la dernière décennie, plus de 150 brevets sur des agonistes synthétiques sélectifs du CB2 ont été publiés, mais le succès des essais cliniques a été limité. Les mécanismes et implications de cette activation restent mal compris en raison de la spécificité limitée des anticorps CB2 et de leur faible expression dans le système nerveux central.

Une étude a utilisé un modèle de souris transgénique pour localiser l’expression de CB2, la trouvant dans les kératinocytes épidermiques de la peau. Cela peut indiquer des sites périphériques potentiels pour l'efficacité antiallodynique des agonistes CB2. L'utilisation du paclitaxel, un médicament de chimiothérapie, a été utilisée pour modéliser la neuropathie périphérique induite par la chimiothérapie, et les effets de deux agonistes CB2 (AM1710 et LY2828360) ont été explorés sur ce modèle. L'expression de CB2 a également été observée dans les cellules de Merkel et dans les réponses immunitaires impliquant les cellules dendritiques et de Langerhans. Ces résultats indiquent des mécanismes périphériques pour le suppression de la douleur neuropathique induite par la chimiothérapie grâce à l'activation de CB2.

La corrélation entre CBD et CB2

Le CBD est un composant du Cannabis sativa connu pour ses effets bénéfiques. L’une des caractéristiques intéressantes du CBD est son interaction avec le système endocannabinoïde de l’organisme, en particulier avec les récepteurs CB2.

Comme nous l’avons vu, les récepteurs CB2 constituent une partie importante du système endocannabinoïde. Ils interviennent principalement dans la régulation du système immunitaire et dans la réponse à la douleur ou à l’inflammation. Contrairement au THC, qui se lie directement aux récepteurs CB1 et CB2, le CBD a une faible affinité pour ces récepteurs. Au lieu de s’y lier directement, le CBD semble agir comme un agoniste inverse des récepteurs CB2. Cela signifie que Le CBD peut influencer l’activité des récepteurs CB2mais d'une manière qui diffère de l'interaction directe d'autres cannabinoïdes.

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Cette étude explore l'utilisation du CBD dans un modèle in vitro de la maladie de Parkinson, une maladie neurodégénérative. Ici, le CBD présente des effets protecteurs, qui peuvent être en partie dus à son interaction avec les récepteurs CB2. Grâce à cette interaction, le CBD pourrait aider à moduler les réponses immunitaires et inflammatoires du cerveau, qui sont des facteurs clés dans la progression de maladies telles que la maladie de Parkinson.

L’étude suggère que les effets du CBD pourraient être médiés non seulement par les récepteurs CB2, mais également par d’autres voies, telles que les récepteurs TRPV1 et les voies ERK et AKT/mTOR. Cela indique que le CBD peut avoir un mécanisme d’action complexe et multifactoriel, influençant différents aspects de la santé neuronale et immunitaire.

Ainsi, la corrélation entre les récepteurs CBD et CB2 est significative, mais pas directe. Le CBD affecte les récepteurs CB2 d’une manière unique, contribuant potentiellement à ses effets thérapeutiques dans les maladies neurodégénératives et inflammatoires. Cette interaction indirecte ouvre la voie à des recherches plus approfondies sur le potentiel du CBD en tant que traitement pour divers problèmes de santé.

Conclusion

Dans cet article nous avons vu que les récepteurs CB2, découvert dans les années 1990, ont ouvert de nouvelles frontières dans la compréhension de la biologie humaine. Situés principalement dans le système immunitaire, ces récepteurs jouent un rôle fondamental dans la régulation de processus vitaux tels que inflammation et réponse immunitaire. Leur capacité à interagir avec des cannabinoïdes tels que le CBD et le THC a suscité un grand intérêt dans la recherche médicale et pharmaceutique.

Le CBD, en particulier, interagit uniquement avec les récepteurs CB2. Bien qu’il ne se lie pas directement à ces récepteurs comme le THC, le CBD les affecte comme un agoniste inverse. Cette interaction indirecte peut contribuer aux effets thérapeutiques du CBD, notamment dans le cadre de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. Des études ont montré que le CBD peut moduler les réponses immunitaires et inflammatoires, offrant ainsi des avantages thérapeutiques potentiels.

En outre, la recherche sur les récepteurs CB2 explore de nouvelles voies dans le traitement de maladies telles que le cancer et d’autres troubles neurodégénératifs. La recherche en est encore à ses débuts, mais les premiers résultats sont très prometteurs. Leur interaction avec les cannabinoïdes soulève d’importantes questions sur le potentiel thérapeutique du cannabis et de ses dérivés.

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